Considéré aujourd’hui comme l’un des meilleurs ténors Français de sa génération, Cyrille Dubois est un artiste insatiable de découverte de nouveau répertoire. La ductilité de son timbre, sa maîtrise des nuances et son infinie musicalité lui permettent de balayer un large spectre du répertoire lyrique allant du Baroque à la musique contemporaine en passant par la période classique ou les opéra-comiques Français.
Il découvre le chant pendant son enfance dans les classes horaires aménagées de la Maîtrise de Caen (direction Robert Weddle). Quelques années plus tard, il entre en ténor au CNSM (Conservatoire National supérieur de Musique) de Paris dans la classe d’Alain Buet, puis intègre le prestigieux Atelier Lyrique de l’Opéra de Paris qui lui donnera ses premières opportunités de se produire en scène.
S’enchainent ensuite les engagements sur de nombreuses scènes lyriques de France et d’Europe : Scala de Milan (Les contes d’Hoffmann), Monnaie de Bruxelles (La Dispute), Opéra Zürich (Hyppolite et Aricie), Opéra de Liège (Les Pêcheurs de Perles), Théâtre des Champs-Elysées (Mitridate, Le Barbier de Séville, Point d’Orgue…), l’Opéra de Paris (La Flûte Enchantée, Cosi fan Tutte, Alcina, Ariadne auf Naxos, Roi Arthus, Les Troyens, Trompe-la-Mort…), l’Opéra Comique (Domino Noir, Fortunio)…
Sensible à la transmission du répertoire Français, il collabore fréquemment avec le Palazzetto Bru Zane (Le Saphir, la Reine de Chypre, La Caravane du Caire, L’île du Rêve…) et le CMBV (Persée, Dardanus, Acanthe et Céphise).
Mais la grande passion de Cyrille réside dans l’interprétation du Lied et la Mélodie dont il est un émissaire recherché. C’est au contact d’Anne Le Bozec et Jeff Cohen, qu’il découvre ce répertoire. Il forme avec le pianiste Tristan Raës le Duo Contraste.
Sa discographie compte de nombreux CD parmi lesquels on peut citer : O lieb! consacré aux mélodies de Liszt, les mélodies de Nadia et Lili Boulanger, Pygmalion de Rameau avec les Talens Lyriques et Christophe Rousset chez Aparté, les Canticles de Britten avec Anne Le Bozec chez NoMad, La nuit de Mai de Bruneau chez Salamandre, ou les redécouvertes du centenaire Debussy chez Warner.
Vainqueur du concours de Tokyo à l’âge de 12 ans, nommé aux Victoires de la Musique « Révélation soliste instrumental » à 15 ans, Raphaël Sévère remporte en novembre 2013 le prestigieux concours des Young Concerts Artists de New York qui lui décerne le 1er Prix ainsi que huit des dix Prix spéciaux.
Raphaël s’est produit en soliste avec le Deutsche Sinfonieorchester à la Philharmonie de Berlin, avec l’Orchestra of St. Luke au Alice Tully Hall de New York, avec l’Orchestre de chambre de Paris au festival de Saint-Denis et au Théâtre des Champs-Élysées, avec l’Orchestre National de Russie au festival de Colmar, le Korean National Symphony Orchestra au Seoul Arts Center, ainsi qu’avec le London Philharmonic Orchestra, le Konzerthausorchester de Berlin, le Hong Kong Sinfonietta, le Sinfonia Varsovia, les Orchestres Nationaux du Capitole de Toulouse, de Bordeaux-Aquitaine, des Pays de la Loire, de Lille, de Strasbourg, d’Ile de France.
En récital, il est présent au Théâtre des Champs Elysées, Kennedy Center de Washington et Merkin Concert Hall de New York, Gardner Museum de Boston et de Vancouver, Auditorium du Louvre, KKL de Lucerne, Rheingau Musik Festival, Mecklenburg-Vorpommern Festspiele, Fondazione La Società dei Concerti di Milano, French May de Hong-Kong, Seoul Arts Center, Festival de la Grange de Meslay, Salle Molière à Lyon, Grand Théâtre d’Aix en Provence, Festival de Radio France Montpellier, Folles Journées de Nantes, de Varsovie, de Tokyo.
En musique de chambre, il a pour partenaires les Quatuors Ebène, Modigliani, Prazák, le trio Wanderer, également Martha Argerich, Adam Laloum, Jean-Frédéric Neuburger, Gidon Kremer, Renaud Capuçon, Gérard Caussé, Antoine Tamestit, Gary Hoffman, Xavier Philips…
Attiré depuis toujours par la création et lui-même compositeur, ses pièces sont créées à Paris Salle Cortot, Salle Colonne, à la Scala Paris, à l’Opéra de Rennes, au festival Radio France Montpellier, également en Autriche au festival de guitare de Vienne, en Suisse à la Kunstraum Walcheturm et au Zurich Saxfest. En Avril 2022 il créé au City Hall de Hong Kong un double concerto pour clarinette et alto avec l’altiste Adrien La Marca, commande du Hong Kong Sinfonietta. Ses oeuvres sont éditées aux éditions l’Empreinte Mélodique.
Ses disques ont été distingués par Diapason (Diapason d’Or, Diapason d’Or de l’année), Classica (Choc), Télérama (évènement FFFF), ResMusica (Clef), Le Monde (sélection), L’Obs (album du weekend), France Musique (choix), et Radio Classique (trophée de la semaine).
Salué comme « un talent majeur » par International Piano et « un pianiste d’une splendide personnalité » par Arts Desk, le pianiste anglais Sam Armstrong s’est produit en récital solo au Concertgebouw d’Amsterdam, au Weill Recital Hall du Carnegie Hall à New York, ainsi qu’au Wigmore Hall de Londres, et en soliste avec l’Orchestre National de l’Équateur.
Passionné de musique de chambre, il a joué aux côtés de musiciens tels qu’Elina Buksha, Valeriy Sokolov, Krzysztof Chorzelski, Viviane Hagner, Hannah Roberts, Ralph Kirshbaum, Alban Gerhardt, Lars Wouters van den Oudenweijer et Pablo Barragán. Il s’est produit dans des festivals comme Aldeburgh, Cheltenham, Krzyżowa Music, Mecklenburg-Vorpommern, Prussia Cove Open Chamber Music, Ravinia, ainsi que dans des salles telles que le Seoul Arts Centre, l’Esplanade de Singapour, le Kumho Art Hall de Séoul ou le Bridgewater Hall de Manchester.
Sam entretient un partenariat artistique régulier avec la soprano Katharine Dain, avec qui il a enregistré en novembre 2020 l’album Regards sur l’Infini, salué par la critique et lauréat du prestigieux Prix Edison en décembre 2021. L’album a également été sélectionné comme disque classique de la semaine par The Guardian, et classé parmi les meilleurs albums de l’année par Het Parool et Trouw.
Lauréat du Concours international de piano de Porto, du Concours Brant, du Beethoven Society of Europe Competition et du Concours international d’Épinal, il a également reçu des soutiens du Philharmonia Orchestra/MMSF, de la MBF/Help Musicians Fund, de la Wingate Foundation, de la Kirckman Concert Society et de la Solti Foundation.
Formé auprès de Helen Krizos au Royal Northern College of Music de Manchester, puis à New York avec Richard Goode au Mannes College of Music, il y a remporté les prix les plus prestigieux : le RNCM Piano Recital Prize et le Nadia Reisenberg Debut Award. Il a également travaillé avec John O’Conor à Dublin et suivi les masterclasses de Leon Fleisher, Menahem Pressler, Murray Perahia, Pierre-Laurent Aimard et Roger Vignoles.
Depuis septembre 2023, Sam Armstrong enseigne à la Guildhall School of Music and Drama de Londres en tant que professeur principal de musique de chambre pour les instruments à clavier.
Nathanaël Gouin s’impose comme « un très grand talent du piano Français » (L’humanité), loué pour « la merveilleuse invention de ses sonorités » (Classica) et ses « interprétations d’une grande noblesse »(Diapason). Paru en septembre 2020, son deuxième disque récital « Bizet sans Paroles » (Mirare) est encensé par la critique et se voit récompensé d’un Diapason d’or alors que le Monde y voit « la confirmation d’un magnifique musicien » et « une indéniable réussite ».
Le premier album de Nathanaël Gouin, Liszt Macabre, paru en 2017 avait déjà suscité des réactions enthousiastes des critiques. Pour Diapason, « Liszt Macabre se signale autant par la pertinence du programme que la perfection de la réalisation » alors que, selon Classica (qui lui décerne un Choc), « ce funèbre registre lui permet d’exprimer tout son talent, lumineux ! ». Son nouvel Album intitulé Caprices (Mirare) reçoit également le meilleur accueil en 2023 dont on loue « la subtilité du son » (Classica).
Lors de sa résidence à la Chapelle Musicale Reine Elizabeth de Belgique, il reçoit le soutien Maria João Pires, qui le présente au public dans le cadre du projet Partitura, concept réunissant différentes générations de musiciens dans le partage de la scène, donnant lieu à d’importantes tournées en Europe et au Japon.
Nathanaël Gouin est devenu un soliste recherché, se produisant en Europe, Asie, ou encore aux États-Unis. Il est invité dans des salles prestigieuses telles que la grande Salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris et la Cité de la musique à Paris, La Seine Musicale à Boulogne-Billancourt, la Salle Rameau à Lyon, Bozar et la Salle Flagey à Bruxelles, sans oublier des festivals tels que ceux de La Roque d’Anthéron, de Radio France Montpellier, ou encore Les Flâneries musicales de Reims, Piano aux Jacobins à Toulouse, Les Folles Journées de Nantes Tokyo Varsovie ou Ekaterinbourg, ainsi que la Salle Bourgie de Montréal.
Nathanaël Gouin est un soliste recherché, qui se produit régulièrement en concerto avec orchestre tels que le Philharmonique de Liège, l’ensemble Les Siècles, le New Japan Philharmonic, l’Orchestre National d’Île-de-France, le Brussels Philharmonic, le Sinfonia Varsovia, sous la direction de chefs tels que Karina Canellakis, Christopher Warren-Green, Augustin Dumay ou encore Mathieu Herzog. Il se produit par ailleurs sur tous les continents est invité dans des salles prestigieuses telles que la grande Salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris et la Cité de la musique à Paris, La Seine Musicale à Boulogne-Billancourt, la Salle Rameau à Lyon, Bozar et la Salle Flagey à Bruxelles, sans oublier des festivals tels que ceux de La Roque d’Anthéron, de Radio France Montpellier, ou encore Les Flâneries musicales de Reims, Piano aux Jacobins à Toulouse, Les Folles Journées de Nantes Tokyo Varsovie ou Ekaterinbourg, ainsi que la Salle Bourgie de Montréal.
C’est en 2016 que paraît l’enregistrement du Concerto pour piano et orchestre d’Edouard Lalo avec le Philharmonique de Liège, disque qui reçoit les meilleures critiques. La musique de chambre est évidemment très présente dans sa vie artistique et il est le partenaire régulier de grands interprètes tels que Renaud Capucon, Augustin Dumay, Astrig Siranossian ou Raphael Sévère. Le disque « Dear Mademoiselle » autour des élèves de Nadia Boulanger conçu avec la violoncelliste Astrig Siranossian et dans lequel Nathanaël Gouin signe les transcriptions, a recu également les plus belles éloges.
Formé au Conservatoire de Toulouse et de Paris, à la Juilliard School de New York, mais également aux Hochschulen für Musik de Fribourg-en-Brisgau et de Munich, ainsi que quatres années de résidence à la Chapelle Reine Elisabeth. La grande pianiste Portuguaise Maria João Pires le découvre en 2014 et lui offre un regard international dans le cadre du projet Partitura. Il a également reçu les conseils de grands musiciens tels que Jean-Claude Pennetier, Avedis Kouyoumdian, Denis Pascal, Rena Shereshevskaya, Michel Dalberto, Louis Lortie ou encore Dimitri Bashkirov. Lauréat de nombreux concours internationaux, tel que le Concours Johannes Brahms à Pörtschach en Autriche (Premier Prix), le Concours de duos de Suède (Premier Prix), ou encore le Concours de Musique de chambre de Lyon, il est de plus lauréat de la Fondation d’entreprise Banque Populaire, de la Fondation Meyer, et est artiste-résident à la Fondation Singer-Polignac.
Imaginez une carte du monde tournée à l’envers. Quand un tel monde est votre point de référence, certains termes tels que « obscur » ou « connu » ne s’appliquent plus nécessairement. C’est de la même manière que Florian Noack (1990, Belgique) a découvert le répertoire pour piano. Adolescent déjà, des compositeurs comme Alkan, Medtner, Lyapunov étaient étudiés parallèlement à Chopin ou Beethoven, grâce à l’inspirant livre de Guy Sacre, « La Musique de piano ».
Sources d’inspiration
Par son amour de la littérature russe et ses études avec le pianiste et compositeur Vassily Lobanov, Florian a développé une affinité naturelle avec cet héritage russe. Ses transcriptions pour piano, basées sur des œuvres orchestrales de Tchaikovsky, Rachmaninov ou Rimsky-Korsakov, ont attiré l’attention de musiciens comme Boris Berezovsky et Cyprien Katsaris. « Transcrire requiert une certaine forme de créativité et d’ingéniosité, qui aussi induit une approche différente de mon instrument ; une recherche de nouvelles textures, une certaine richesse de couleurs, différentes manières de combiner ses dix doigts », dit Florian.
Les enregistrements de ces œuvres ont reçu de nombreuses distinctions, comme l’ECHO Klassik « Jeune Artiste de l’Année 2015 », l’International Classical Music Award, l’Octave de la Musique (en 2017 et 2019), une nomination au Preis der Deutschen Schallplattenkritik et le Diapason d’Or de l’Année.
Si « virtuosité » est un mot régulièrement associé à Florian, cette caractéristique est reconnue par la presse et ses pairs comme un moyen et non une fin en soi. Par ses interprétations et la construction de ses programmes, Florian s’efforce de rendre chaque concert unique. Le Figaro a commenté ainsi son récent enregistrement : « Un portrait [de Prokofiev] à son image : contrasté mais authentique. Inquiet et lumineux. Tendre, mais incisif. »
Background
Également formatives ont été les années d’études avec Claudio Martinez-Mehner à la Musikhochschule de Bâle, ainsi que la découverte, lors de master classes à Prussia Cove (Cornouailles), de l’enseignement socratique de Ferenc Rados. Florian Noack a remporté de nombreux prix, incluant le Concours International Robert Schumann, le Concours Rachmaninov et le Concours International de Cologne.
Il est l’invité régulier de festivals et de salles de concerts à travers le monde, permettant des collaborations importantes avec d’autres musiciens, ensembles et orchestres. Florian a enregistré 6 CDs élogieusement reçus par la presse, comprenant des répertoires sortant des sentiers battus, ainsi que ses propres transcriptions.
Il a rejoint le Trio Fratres, où, en compagnie du violoniste Fedor Rudin (Konzertmeister de l’Orchestre Philarmonique de Vienne) et du saxophoniste Hayrapet Arakelyan, ils explorent un répertoire typique des Années 20 et au-delà, associant jazz et la musique classique.
Florian Noack a enseigné à la Musikhochschule de Cologne et est l’invité régulier de différentes master classes, notamment au Miami Piano Festival Academy en 2020.
Guitariste classique puis électrique, autodidacte du théorbe et des musiques anciennes, Bruno Helstroffer est sollicité en qualité d’interprète par les orchestres baroques (Le Concert Spirituel, Le Poème Harmonique,…) et par les formations de chambre (Amarillis, Les Musiciens de St Julien, Barcarole…) avec lesquels il se produit dans le monde et réalise une vingtaine d’enregistrements discographiques, dvds… En parallèle il s’engage dans le spectacle vivant afin de renouer avec l’aspect créatif du musicien, dans les domaines du théâtre, de la danse contemporaine, de l‘accompagnement de chanteurs populaires et des performances artistiques pluridisciplinaires (poètes, circassiens, marionnettes, etc.) Mêlant improvisation contemporaine, pièces de répertoire et poèmes, son solo de théorbe original intitulé « La Chambre » a été apprécié en France dans les festivals de musiques anciennes (Saintes) comme sur la scène populaire (Trianon de Paris) et à l’étranger (Pologne, Allemagne, Danemark…).
La fusion des langages qu’il aborde devient une identité musicale originale qui le conduit régulièrement à se produire et à enregistrer avec des jazzmen (Michel Godard & Steve Swallow, David Chevalier, Jasser Haj Youssef, Joël Grare…) ou des artistes pop (Sapho, Moriarty, Savoye). A la frontière de styles musicaux, il marque ainsi sa volonté de marier habilement ses multiples expériences et propose une communication entre genres et artistes d’horizons différents.
Nommée “Révélation Soliste instrumental” lors des Victoires de la Musique 2022, Manon Galy est née à Toulouse et commence le violon à l’âge de 7 ans.
Ses études la mèneront du CRR de Toulouse à celui de Paris, puis du CNSMD de Paris à la Hochschule de Munich chez Julia Fischer en passant par l’académie Philippe Jaroussky ou à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth de Waterloo où elle est actuellement en résidence avec le trio Zeliha.
Manon est lauréate de nombreux concours internationaux comme le Concours International de Musique de Chambre de Lyon en 2021 lors duquel elle remporte le 1er prix ainsi que tous les prix spéciaux en sonate avec Jorge Gonzalez-Buajasan, le Concours International Jascha Heifetz de Vilnius (3eme prix et prix du public), Premio Trio di Trieste avec le trio Zeliha (2ème prix) ou bien les concours Ginette Neveu, Postacchini, Marie Cantagrill.
Elle est également lauréate des fondations Banque Populaire et Safran, ainsi que de l’AMOPA et de la fondation Charles Oulmont.
En 2022-2023, Manon fait partie de l’«Euroradio Top Young Performers Series » aux côtés d’artistes tels que Maria Dueñas, Jonathan Fournel, Maria Ioudenitch ou Zlatomir Fung.
Manon se produit régulièrement en soliste avec différents orchestres internationaux ; les orchestres de chambre de Vienne, Salzburg, Lausanne, Toulouse ou Nouvelle Aquitaine, l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, l’Orchestre National des Pays de la Loire, l’orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, le Lithuanian National Symphony orchestra, le Brasov Philharmonic orchestra… Elle collabore ainsi avec de grands chefs comme Renaud Capuçon, Sacha Goetzel, Aziz Shokhakimov, Victorien Vanoosten, Gabor Takáks-Nagy, Bertrand De Billy, David Molard-Soriano, Simone Menezes entre autres.
En France et dans le monde, elle est l’invitée régulière de grands festivals : le Festival International de Piano de la Roque d’Anthéron, les festivals de Pâques d’Aix-en-Provence, Deauville, Colmar, les Rencontres Musicales d’Evian, le festival de la Chaise-Dieu, Al-Bustan Festival (Liban), la Folle Journée de Nantes et de Tokyo (Japon)… Et se produit ainsi dans des salles mythiques comme la Philharmonie de Paris, le Konzerthaus de Vienne, la Seine Musicale, le Vilnius Philharmonic, le RHOM Theatre Kyoto entre autres.
Au détour de ces concerts, Manon a la chance de partager la scène avec de nombreux artistes tels que Renaud Capuçon, Corina Belcea, les quatuors Modigliani et Hermès, François Salque, Marie Chilemme, Patrick Messina, Marie-Joseph Judde, Marc Coppey, le trio Arnold ou Aurélien Pascal.
Chambriste dans l’âme, Manon Galy fonde en 2018 le Trio Zeliha avec Jorge Gonzalez-Buajasan et Maxime Quennesson. Leur premier disque sorti en 2020 chez le label Mirare est encensé par la critique (5 diapason, 5 étoiles de Classica, Editor’s choice chez Gramophone magazine…) tout comme leur dernier disque, sorti en mai 2024, également auréolé de 5 étoiles Classica, 4T Télérama et “Choix de Laure Mézan” dans le magazine Pianiste.
“Nuits Parisiennes”, disque paru en février 2023 chez le label Aparté et né du duo formé avec le pianiste Jorge Gonzalez-Buajasan, remporte un Diapason d’Or de l’année, 5 étoiles de Classica ainsi que 4T Télérama.
Manon fait également partie de l’ensemble K, ensemble à géométrie variable fondé par la cheffe brésilienne Simone Menezes.
Manon a intégré, en soliste et avec le trio Zeliha, la société de production “Beau Soir productions”, dirigée par Renaud Capuçon.
Lauréate du premier prix du Concours international de violon Jean Sibelius en 2015 à Helsinki, la violoniste canado-américaine Christel Lee est devenue la première Nord-Américaine à remporter ce concours en cinquante ans d’existence. En décembre 2015, à la suite de cette victoire, elle a été invitée à se produire avec le Helsinki Philharmonic Orchestra et son chef John Storgårds, lors d’une tournée de l’orchestre à Birmingham et Dublin, célébrant le 150e anniversaire de la naissance de Sibelius. Ce succès à Helsinki a été précédé de nombreuses distinctions, dont le deuxième prix et le prix du public au Concours international de l’ARD à Munich en 2013. Ses prestations ont été saluées par la critique pour leur intensité, leur précision technique et leur profondeur émotionnelle.
En tant que soliste, Christel Lee s’est produite avec de nombreux orchestres prestigieux, notamment le Finnish Radio Symphony, le Bavarian Radio Symphony, le Korean Symphony, le KBS Symphony, le Vancouver Symphony, le Tokyo Philharmonic et le SWR Stuttgart Radio Symphony. Artiste aux multiples facettes, elle est également passionnée de musique de chambre et collabore avec les plus grands musiciens de sa génération. Elle est régulièrement invitée à des festivals en Europe, en Asie et en Amérique du Nord. Parmi ses projets récents, on note la création mondiale du double concerto pour violon et violoncelle du compositeur finlandais Kalevi Aho, écrit pour elle et le violoncelliste Jonathan Roozeman.
D’origine coréenne, Christel Lee est née à Bloomington et a commencé le violon à l’âge de cinq ans à Vancouver, au Canada. Elle a ensuite déménagé à New York, où elle a fréquenté la Professional Children’s School, puis a été diplômée de la Juilliard School en 2011. Elle a terminé ses études à la Kronberg Academy et à la Hochschule für Musik und Theater de Munich, auprès de Ana Chumachenco.
Parallèlement à sa carrière d’interprète, Christel Lee est fortement engagée dans l’enseignement et les actions de médiation. Depuis 2024, elle est professeure de violon à la Hochschule für Musik de Karlsruhe. Elle joue sur un violon de Carlo Ferdinando Landolfi datant de 1770, généreusement mis à sa disposition par une collection privée.
Né en 1995 à Bordeaux, Shuichi débute l’étude du violon à l’âge de cinq ans et est admis au Conservatoire National Supérieur de Paris à l’unanimité à l’âge de quinze ans, dans la classe de Roland Daugareil.
Il est lauréat de nombreux concours internationaux qui lui donnent l’opportunité de jouer en soliste avec des orchestres tels que l’Orchestre lyrique d’Avignon, l’Orchestre de la Hochschule de Weimar, l’Orchestre symphonique de Nancy, l’Orchestre de chambre Nouvelle Europe, l’Orchestre philharmonique de Baden-Baden, le Philharmonique de Vogtland, ou encore l’Orchestre de Normandie.
Shuichi est régulièrement invité de festivals tels que Les vacances de Mr Haydn, le Festival de la Roque d’Anthéron, les Moments musicaux de La Baule, le Festival de Pâques de Deauville, le Festival de Giverny, le Festival Musique à Guéthary, et le Festival du Palazetto Bru Zane, La folle Journée de Nante et de Tokyo…
Il enregistre en 2017 son premier album en sonate avec le pianiste Clément Lefebvre pour le label Mirare et participe en 2018 et 2019 à l’intégral de la musique de chambre de Johannes Brahms du label BRecord, ainsi qu’à l’enregistrement des octuors de Franz Schubert et Raphael Merlin pour le label Alpha Classics.
Shuichi est membre du trio Arnold en résidence à la fondation Singer-Polignac et membre senior de la Seiji Ozawa international Academy, il est soutenu par la Fondation Safran ainsi que la Fondation l’Or du Rhin.
Depuis 2019 Shuichi est artiste en résidence à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth.
Parmi les orchestres avec lesquels elle a collaboré ces dernières années, on peut citer l’Orchestre Philharmonique de Los Angeles, l’Orchestre Philharmonique de Londres, l’Orchestre Philharmonique d’Israel, l’Orchestre Symphonique de Montréal, le NHK, l’Orchestre Metropolitan de Tokyo, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre du Capitole de Toulouse, l’Orchestre Philharmonique de Monte Carlo, l’Orchestre National de Bordeaux…
Elle a été dirigée par des chefs tels que Neeme Järvi, Marcelo Lehninger, Tugan Sokhiev, Kent Nagano, Herbert Blomstedt, Rafaël Frühbeck de Burgos, Yoel Levi, Vladimir Spivakov, Lionel Bringuier, Benjamin Lévy, Thomas Sondergard, Gilbert Varga, Juano Mena, Mirga Grazinte-Tyla, Osmo Vänska, Marin Alsop, Kazuki Yamada…
En tant que chambriste, Alexandra Soumm s’est produite à l’Auditorium du Louvre (Paris), au Palais des Beaux Arts (Bruxelles), au Wigmore Hall de Londres, au City of London Festival et au Toppan Hall (Tokyo). Elle a également donné des concerts dans de nombreux festivals internationaux : Schleswig-Holstein, Mecklenburg-Vorpommern, Deauville, Menton, Montpellier, Saint-Denis, Strasbourg, Sceaux, Verbier et les Sommets Musicaux de Gstaad.
En Grande Bretagne, elle a reçu le London Music Masters Prize en 2012, et également été nommée New Generation Artist (BBC Radio 3) de 2010 à 2012, ce qui lui a permis de se produire avec la plupart des orchestres de la BBC.Alexandra Soumm a enregistré deux disques pour le label Claves : les premiers concertos de Bruch et Paganini en 2008, ainsi que l’intégrale des sonates pour violon et piano de Grieg (avec David Kadouch) en 2010.
Née à Moscou, Alexandra Soumm commence le violon avec son père dès l’âge de 5 ans. Elle donne son premier concert deux années plus tard. Elle poursuit ensuite ses études à Vienne auprès du célèbre pédagogue Boris Kuschnir et remporte le concours de l’Eurovision en 2004.
Née Troyes, Camille Vasseur commence le violon à l’école de musique de St Julien les Villas. Aujourd’hui violoniste à l’Orchestre National de Lyon, elle obtient un master d’interprétation à Bâle et Munich auprès de Raphaël Oleg et Mi-Kyung Lee. Violon solo de l’Orchestre Français des Jeunes en 2011-2012, elle se forme en musique de chambre avec le Quatuor Manfred, Walter Levin et Rainer Schmidt. En 2013, elle accompagne Marie-Claude Pietragalla dans spectacle hommage à Bach. Elle a joué dans des salles prestigieuses comme le Lincoln Center. New York ou le Suntory Hall de Tokyo.
Violoniste d’origine coréenne, Mi-Sa Yang est née et a grandi à Osaka au Japon. Mi-Sa a étudié au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris en musique de chambre et en cycle de perfectionnement « Violon Concertiste » auprès d’Olivier Charlier et Jean-Jacques Kantorow.
Elle a été primée sur de nombreux concours internationaux : 1er Prix au Concours International Yehudi Menuhin pour jeunes violonistes en 2000, 3ème Prix et Prix spécial du jury au Concours International de Musique de Sendaï en 2001, 1er Prix en trio (piano, violon et violoncelle) au 55ème Concours International de Musique Maria Canals de Barcelone en 2009.
Depuis ses débuts avec orchestre à l’âge de 12 ans au Japon, elle joue avec de prestigieuses formations telles que Sinfonia Varsovia, Suk Chamber Orchestra, London Mozart Players, Sendaï Philharmonic Orchestra, Tokyo Symphony Orchestra, New Japan Philharmonic, Osaka Philharmonic Orchestra, Kyôto Symphony Orchestra, Kansai Philharmonic Orchestra, Century Orchestra Osaka etc. Elle se produit également en récital dans des salles et festivals internationaux. Ses interprétations lui ont valu une grande estime de la presse et de la critique.
En outre, Mi-Sa Yang a toujours voulu cultiver son talent de chambriste. Elle a notamment fondé avec Adam Laloum et Victor Julien-Laferrière le trio avec piano Trio Les Esprits et est membre depuis 2014 du Quatuor Ardeo. Elle se produit au Concertgebouw d’Amsterdam, Wiener Konzerthaus, Philharmonie de Paris, Kölner Philharmonie, Théâtre des Champs Elysées, Klavier-Festival-Ruhr, Folle Journée de Nantes, Folle Journée au Japon, Les Salons en Musique à Londres, La Roque d’Anthèron, Fêtes musicales en Touraine, Festival de Pâques de Deauville, Mecklenburg-Vorpommern Festspiele, Kuhmo Chamber Music en Finlande, Festival Musiq’3 Bruxelles etc.
Les deux disques du Trio les Esprits parus chez Mirare en 2014 et 2017 ont reçu les éloges de la critique. Le suivant, consacré à Schubert, est paru pour Sony Music en janvier 2019 et inclut la Fantaisie pour violon et piano D934. Au printemps 2019, Mi-Sa Yang a sorti un nouvel album consacré aux Sonates de Mozart, en duo avec le pianiste Jonas Vitaud (Mirare).
En septembre 2023, Mi-Sa Yang fait paraître chez Mirare un nouvel album en duo, consacré à Poulenc, Prokofiev, Stravinsky et Debussy, avec son partenaire de toujours, le pianiste Adam Laloum. Ensemble, ils se produiront au Musée Gustave Moreau, à la salle Farel à Bienne en Suisse et à l’Arsonic de Mons en Belgique.
Depuis 2022, Mi-Sa Yang enseigne au CNSM de Paris en tant que professeur assistante dans la classe violon d’Olivier Charlier.
Née en France en 1988, Hélène Clément s’est produite dans de nombreuse salles prestigieuses à travers le monde, parmi lesquelles figurent le Queen Elizabeth Hall et le Wigmore Hall à Londres, le Carnegie Hall à New York, le Kimmel Center à Philadelphie, le Gardner Museum à Boston, le Konzerthaus de Berlin, le Concertgebouw d’Amsterdam, la Salle Cortot et la Cité de la Musique à Paris.
Elle a partagé la scène en musique de chambre avec des artistes tels que Nicolas Altstaedt, Jonathan Biss, Brett Dean, Richard Goode, Alina Ibragimova, Marie-Elisabeth Hecker, Elisabeth Leonskaja, Mitsuko Uchida et Peter Wispelwey, ainsi qu’avec le Quatuor Brentano et le Nash Ensemble.
Depuis septembre 2013, elle est altiste du Quatuor Doric. Parmi les récents temps forts figurent des récitals au Muziekgebouw d’Amsterdam, au Musikverein de Vienne, à l’Alte Oper de Francfort, à la Laeiszhalle de Hambourg, au De Singel, ainsi que des concerts réguliers au Wigmore Hall et dans de nombreux festivals tels qu’Aldeburgh, Carinthischer Sommer, Delft, Édimbourg, Grafenegg, Mecklenburg-Vorpommern, Musica Viva Sydney, Risør, Schwetzingen et West Cork. Le quatuor s’est également produit au Japon, en Israël, en Australie, en Amérique et en Nouvelle-Zélande.
Depuis 2010, le Quatuor enregistre exclusivement pour le label Chandos Records. Parmi les prochaines parutions figurent des œuvres de Haydn, Mendelssohn et Britten.
Hélène Clément est une invitée régulière du prestigieux Marlboro Music Festival aux États-Unis et de Prussia Cove en Angleterre.
Elle enseigne l’alto et la musique de chambre à la Royal Academy of Music de Londres et joue sur l’alto de Benjamin Britten, fabriqué par Guissani en 1843, généreusement prêté par la Britten-Pears Foundation.
Manuel Vioque-Judde s’impose depuis quelques années comme l’un des altistes les plus captivants de la scène musicale française et internationale.
Reconnu par ses pairs dès son plus jeune âge, il est lauréat de nombreux concours internationaux, notamment le XIVe Concours Primrose à Los Angeles en 2014 et le XIIe Concours Tertis sur l’Île de Man en 2016.
Il est depuis l’invité de nombreux orchestres à travers le monde, se produisant en soliste notamment avec l’Orchestre Français des Jeunes, en Belgique avec l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie, au Venezuela avec l’Orchestre Symphonique Simon Bolivar, en République Tchèque avec le Moravian Philharmonic Orchestra, en Allemagne avec le Vogtland Philarmonic Orchestra et l’Elbland Philharmonie Sachsen, aux États-Unis avec le Santa Barbara Chamber Orchestra, en Suède avec la Camerata Nordica, et au Japon avec le Kansaï Philharmonic Orchestra.
Manuel Vioque-Judde est aussi un musicien chambriste prisé, comptant parmi ses partenaires des artistes éminents tels qu’Augustin Dumay, Jonathan Fournel, Ilya Gringolts, Gary Hoffman, Victor Julien-Laferrière, Barnabás Kelemen, Liya Petrova, Gidon Kremer, Alexandre Kantorow, Dmitri Masleev, Aurélien Pascal, Christian Tetzlaff, ou encore le trio Wanderer.
Il se produit sur les plus grandes scènes telles que le Bozar de Bruxelles, la Philharmonie de Paris, le Victoria Hall de Genève, le Seiji Ozawa Hall de Boston, le Symphony Hall d’Osaka, et participe à des événements prestigieux tels que les Folles Journées de Nantes et Tokyo, le Festival International de la Roque d’Anthéron, le Festival de Verbier, le Seiji Ozawa Matsumoto Festival, le Festival de Pâques d’Aix en Provence, le Tanglewood Music Festival, le Festival des Jeunes Solistes Européens du Venezuela…
Son parcours musical débute à Paris à l’âge de 5 ans, explorant l’alto tout en se dédiant intensivement au chant et au piano. Élève de Laurent Verney, il remporte à 15 ans le 1er prix au Concours National des Jeunes Altistes, avant d’intégrer le Conservatoire de Paris sous la tutelle de Jean Sulem. Sa quête de perfectionnement le conduit à recevoir par la suite les conseils de Tabea Zimmerman, Tatjana Masurenko, Miguel Da Silva et Lawrence Power.
Manuel est artiste associé à La Chapelle Musicale Reine Élisabeth, soliste lauréat de la Fondation Banque Populaire et Révélation Classique Adami 2017.
Depuis 2018, il est directeur artistique du Just Classik Festival à Troyes et en 2019, il fonde le trio Arnold aux côtés du violoniste Shuichi Okada et du violoncelliste Bumjun Kim. Il joue sur deux altos du luthier allemand Stephan von Baehr.
L’un des musiciens les plus expressifs de la nouvelle génération, Ivan Karizna est réputé pour la poésie de ses interprétations comme pour sa formidable présence scénique. Son art est apprécié par des légendes vivantes du monde musical telles qu’Andras Schiff – qui le décrit comme “l’un des meilleurs violoncellistes de sa génération doté d’une rare beauté tonale” – ou Gidon Kremer qui exprime : “Ce jeune violoncelliste m’impressionne fondamentalement. Il a quelque chose d’unique à dire”.
Ivan est imprégné de deux écoles musicales très différentes : élevé dans la tradition de l’Ecole russe, il part à 17 ans pour la France au Conservatoire de Paris (CNSMDP) où il intègre la classe de Jérôme Pernoo, puis se perfectionne à l’Académie Kronberg auprès de Frans Helmerson. Au cours de ces années, il remporte des Prix prestigieux au Concours Tchaïkovski à Moscou, au Concours Reine Elisabeth à Bruxelles, le Prix Guilhermina Suggia à Porto, et beaucoup d’autres.
Ces dernières saisons, Ivan Karizna a été invité en soliste notamment par l’Orchestre de Chambre de Stuttgart, l’Orchestre Symphonique de la Radio de Francfort, l’Orchestre Symphonique de la Radio de Leipzig (MDR), l’Orchestre Philharmonique de Bruxelles, L’Orchestre de Chambre d’Europe, l’Orchestre Symphonique de Montreal, l’Orchestre Symphonique National d’Ukraine. Jouant notamment sous la direction de Christoph Eschenbach, Stephane Deneve, Juraj Valcuha.
En Janvier 2023, il fait un début acclamé au Concertgebouw d’Amsterdam, remplaçant Truls Mork dans le Concerto de Dvorak, avec l’Orchestre Philharmonique des Pays-Bas sous la direction de Markus Poschner.
Chambriste chevronné, Ivan joue régulièrement avec des partenaires tels que Clara Jumi Kang, Amihai Grosz, Elena Bashkirova, Gerard Caussé, Boris Brovtsyn, Enrico Pace, Olli Mustonen, Liza Fershtman, Andrei Korobeinikov, Alena Baeva, Vadym Kholodenko, Mate Bekavac.
Ivan Karizna joue un violoncelle Tassini de 1760 – ex Paul Tortelier – généreusement prêté par une association mécène.
Révélation soliste instrumental aux Victoires de la Musique Classique 2023, Aurélien Pascal est né en 1994. Il étudie avec Philippe Muller au Conservatoire national supérieur de Paris, avant de se perfectionner avec Franz Helmerson à l’académie Kronberg et de participer aux masterclasses de Janos Starker, Gary Hoffman et Gautier Capuçon. Également lauréat des concours internationaux Navarra 2011, Paulo 2013, Reine-Elisabeth 2017, il remporte le premier prix et le prix du public au concours Feuermann à la philharmonie de Berlin en 2014.
En tant que soliste, il est invité par de nombreuses phalanges internationales telles l’Orchestre de Paris, les orchestres philharmoniques de Monte-Carlo, Helsinki, Hangzhou ; les orchestres symphoniques de Barcelone, Taipei, Hiroshima, Chypre et Tchaïkovski de la Radio de Moscou ; les orchestres de chambre de Cologne, Zürich, Potsdam, de Lituanie et du Luxembourg ; l’orchestre de la radio de la Sarre, les Norddeutsche Philharmonic, Chamber Orchestra of Europe, Elbipolis Barockorchester Hamburg ou Hong Kong Sinfonietta; sous la baguette de Christoph Poppen, András Schiff, Vladimir Fedoseyev, Okko Kamu, Lawrence Foster, Stanislav Kochanovsky, Clemens Schuldt, Corinna Niemeyer, Gilbert Varga, Emil Tabakov ou Marcus Bosch. Chambriste recherché, il partage la scène de nombreux musiciens tels Alexandre Kantorow, Liya Petrova, Renaud Capuçon, András Schiff, Augustin Dumay, Tabea Zimmerman, Pavel Kolesnikov, Clara Jumi-Kang, Emmanuel Pahud, et des ensembles comme le quatuor Modigliani, Hermes ou le trio Arnold.
Ces collaborations l’amènent à se produire régulièrement aux festivals de La Roque d’Anthéron, la Chaise-Dieu, Pâques d’Aix-en-Provence, Bonn Beethovenfest, La Folle Journée de Nantes/Tokyo/Varsovie, Angers Pianopolis, du Festival Internacional de Música de Marvão, des rencontres musicales de Nîmes et de Calenzana ou du Festspiele de Mecklenburg-Vorpommern (où il se voit attribué le prix du public lors de sa première venue en 2015).
En 2016, il enregistre, chez Sony Classical, le Concerto pour violoncelle de Franz Danzi avec l’orchestre de chambre de Münich, direction Howard Griffiths, qui séduit la critique. Pizzicato trouve son jeu d’un “naturel merveilleux” et son interprétation “souveraine, et parfaite sur le plan musical et technique.” The Strad remarque aussi sa “virtuosité sans pareille et sa musicalité intuitive”. Chez La Música, sa Sonate pour violoncelle seul de Zoltán Kodály, obtient en 2019 un Choc Classica et un Diapason découverte. Il a également enregistré Brahms, Schubert, Ravel, Nino Rota, Enesco, avec Augustin Dumay, Henri Demarquette, Eric Le Sage, Paloma Kouider, Svetlin Roussev, Paul Meyer, pour divers labels comme Onyx ou Alpha.
Aurélien Pascal est un lauréat de la fondation banque populaire, des révélations Adami 2014 et a bénéficié du soutien de la fondation d’entreprise Safran et Colas. Il joue un violoncelle français Adolphe Gand de 1850.
Elle est son eau et son air. Il n’est pas une journée qui ne soit remplie de musique dans la vie de Xavier Phillips. Il n’est pas une minute sans qu’il la respire, la pense, la parle. Elle coule dans ses veines ainsi depuis l’enfance. Ses parents pianistes prenant la mesure de cette réalité, ont renoncé à leurs carrières pour se consacrer à l’éducation musicale de leur fils et de son aîné violoniste, Jean-Marc Phillips Varjabédian.
Très tôt, il fréquente l’école de l’exigence et de la bienveillance auprès de Jacqueline Heuclin, qui fut l’assistante de Maurice Gendron, puis de Philippe Muller au Conservatoire de Paris, enfin après une moisson de Prix de concours internationaux, celle de la générosité auprès de son idole qui deviendra son maître pendant dix-sept ans, Mstislav Rostropovitch. De lui il tient son credo : « on donne quelque chose en tant qu’artiste par ce que l’on fait, avec humilité, non pas en mettant en avant son égo ». Il sait l’immensité de ce qu’il lui doit : son inestimable enseignement, des concerts sous sa direction avec les plus prestigieux orchestres américains après ses débuts avec l’Orchestre de Paris, et cette passion de la transmission, son impérieuse nécessité.
Pour lui qui a tant reçu, l’enseignement n’est pas dissociable de sa vie de concertiste. « Il faut porter attention aux autres, il faut se décentrer, Il faut donner » insiste-t-il. À la Haute École de Musique de Lausanne, site de Sion, ses étudiants apprennent que l’on ne triche pas en musique. Elle est affaire de passion, de vérité. « Il faut certes défendre la musique telle qu’elle est écrite, mais surtout telle que le compositeur ou la compositrice l’a rêvée ». Voici comment Xavier Phillips conçoit sa mission d’interprète. Voici les valeurs qu’il transmet. Lui qui s’est construit avec le temps, le vécu, veut aussi rendre ses élèves plus forts. « Il est un roc, quelqu’un de rare, d’une grande intégrité humaine et artistique » dit de lui François-Frédéric Guy, l’un de ses partenaires de musique de chambre.
Jouer en trio ou quatuor constitués suppose un engagement au long cours, et pour certains l’exclusivité absolue. Xavier Phillips a choisi de vivre la musique par le fil de nouvelles rencontres, au gré d’affinités, d’envies partagées avec ce pianiste et tant d’autres musiciens dont Tedi Papavrami, Anne Gastinel, Cédric Tiberghien…et bien sûr avec son frère Jean-Marc Phillips-Varjabédian. Tous deux gravent au disque Kodaly, Ravel, et font parler ensemble leurs racines arméniennes avec Khatchaturian, Babadjanian, Komitas…
Son horizon musical est vaste, infini. La découverte, la nouveauté font palpiter son cœur de musicien tout autant que les œuvres de Beethoven, Brahms, Offenbach ou Fauré, rejointes désormais par celles de Jaëll et Sohy. Dans les pas de Rostropovitch, il se passionne pour Prokofiev, Chostakovitch, Dutilleux, Britten et leurs pièces concertantes. Lorsque « son » Matteo Gofriller de 1710 et lui prennent place devant l’essaim de l’orchestre, commence une aventure électrisante. Le sentiment de courir un formidable danger, jamais le même, se mêle à l’exaltation du jeu, au plaisir décuplé du son et de l’échange. Les muscles, le souffle, l’esprit mobilisés, la musique à fleur d’archet, alors il ne cherche plus, il trouve…
Née dans une famille de musiciens, la violoncelliste britannique Lydia Shelley et a été plongée dans l’univers de l’opéra dès son plus jeune âge. Très tôt, Lydia a développé un amour profond pour la musique de chambre. Cette passion a été nourrie grâce à ses études auprès de deux mentors inspirants : Christopher Rowland du Fitzwilliam Quartet et Günter Pichler du légendaire Alban Berg Quartett.
Formée au Royaume-Uni, Lydia débute sa carrière en tant que membre fondatrice du Finzi Quartet (2002-2012). Après s’être installée en France, elle rejoint le Quatuor Voce, avec lequel elle joue pendant une décennie sur des scènes prestigieuses telles que la Philharmonie de Paris, le Wigmore Hall de Londres et le Concertgebouw d’Amsterdam.
En 2023, Lydia quitte le Quatuor Voce pour explorer de nouveaux horizons artistiques et développer ses projets personnels.
La saison 2024-2025 voit Lydia jouer comme soliste avec le Bardi Symphony Orchestra et l’Orchestra da Camera au Royaume-Uni, où elle interprète les concertos de Dvořák et d’Elgar. En juin 2025, elle retourne au Mexique pour jouer le concerto d’Elgar sous la direction d’Alondra de la Parra.
La saison 2025-2026 marquera les débuts de Lydia avec le Folkestone Symphony Orchestra dans le concerto pour violoncelle de Schumann, ainsi qu’un retour avec le Stamford Chamber Orchestra pour le concerto pour violoncelle de Saint-Saëns. Par ailleurs, elle entamera une collaboration en tant que violoncelliste et directrice musicale avec le Collectif Eudaimonia.
Lydia joue sur un violoncelle français fabriqué vers 1670.
Née à Toulouse dans une famille de musiciens, Caroline débute le piano à l’âge de six ans avant de se tourner, deux ans plus tard, vers le violoncelle. Très tôt remarquée pour son talent, elle reçoit de nombreuses distinctions, parmi lesquelles la Révélation Classique de l’ADAMI, le Grand Prix de l’Académie Ravel, le prix Ginette Neveu ou encore une bourse de la Fondation Safran. Ces reconnaissances l’amènent à se produire en tant que soliste et chambriste sur les plus grandes scènes, en France comme à l’étranger. Elle est ainsi invitée dans de prestigieux festivals, notamment à Aix-en-Provence, Verbier, Prades, Deauville, Varsovie, Montpellier ou encore au Clos-Vougeot, et se produit dans des salles renommées telles que la Philharmonie de Paris, le Théâtre des Champs-Élysées, l’Opéra Garnier, le Victoria Hall de Genève, le Wigmore Hall de Londres, le Wiener Konzerthaus, le Kurhaus de Baden-Baden, Schloss Elmau, le Grand Théâtre de Provence ou encore le Théâtre des Bouffes du Nord.
Très engagée dans la musique de chambre, Caroline multiplie les collaborations artistiques et les projets. Elle forme un trio à cordes avec ses deux sœurs, Magdalena au violon et Anna à l’alto, en résidence à la Fondation Singer-Polignac. Elle développe également des propositions scéniques plus originales, comme Monde Imaginaire, un récital violoncelle-piano mis en scène avec deux comédiennes, porté par l’Académie de Villecroze et Arpeggio Films. Ses nombreuses collaborations l’amènent à enregistrer pour différents labels, notamment avec l’ensemble de violoncelles Capucelli, fondé par Gautier Capuçon, avec qui elle enregistre chez Warner Erato Classics. Elle enregistre également deux albums avec Ekaterina Litvintseva et Lusiné Harutunyan, l’un consacré au deuxième Trio élégiaque de Rachmaninov et l’autre aux œuvres de la compositrice Dora Pejacevic, chez Brilliant Classics. Elle participe à l’album Guéthary du pianiste Aurèle Marthan chez Alpha Classics, ainsi qu’à l’intégrale de la musique de chambre de Schumann chez b.records, aux côtés notamment de Théo et Pierre Fouchenneret.
En tant que soliste, elle se produit avec de nombreux orchestres, parmi lesquels l’Orchestre Philharmonique de Baden-Baden, l’Orchestre de Dijon-Bourgogne, l’Ensemble Appassionato, l’Orchestre de l’Opéra Royal de Versailles, l’Orchestre Philharmonique du Wurtemberg Reutlingen, l’Orchestre de chambre de la Philharmonie de Varsovie, l’Orchestre Elektra et l’Orchestre de chambre Nouvelle-Europe.
Caroline commence le violoncelle à Toulouse auprès de Blandine Boyer, tout en bénéficiant des conseils réguliers de Lluis Claret. Elle poursuit sa formation au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de Jérôme Pernoo, avant de se perfectionner auprès de Gautier Capuçon au sein de la Classe d’Excellence de la Fondation Louis Vuitton, puis de Clemens Hagen au Mozarteum de Salzbourg. Parallèlement à ses études de violoncelle, elle obtient un DEM de piano au CRR de Paris ainsi qu’un DEM d’accompagnement au CRR de Boulogne-Billancourt. Elle est sélectionnée pour participer à plusieurs académies prestigieuses qui marquent son parcours et l’accompagnent dans son développement artistique, parmi lesquelles l’Académie de Villecroze, l’Académie du Verbier Festival, l’Académie Jaroussky, l’Académie Seiji Ozawa, l’Académie Ravel et la Carl Flesch Academy.
La contrebasse est un instrument qui s’envisage de bien des façons, Laurène Helstroffer-Durantel est une de ces artistes qui veut jouer avec toutes ses facettes. Musicienne inimitable, elle est aujourd’hui l’une des très rares solistes internationales de la contrebasse et se produit sur les scènes du monde entier. Musicienne complète son dernier album est l’objet d’un « flash-back » sur ses nombreuses expériences et collaborations musicales en tous genres. Troyenne d’origine, elle est de retour aux sources pour le plus grand plaisir du public du Just Classik Festival.
Chad Colson se forme d’abord auprès de Chantal Masy, puis au Conservatoire de Troyes dans la classe de Pascal Broché. Il poursuit son parcours au lycée Lakanal de Sceaux avec Bertrand Chauvet, avant d’intégrer la MC93, où il rencontre Valentina Fago, Djibril Mbaye, Antoine Kobi, Noémie Guille, Noé Froment et Erwan Guignard, avec qui il fonde La Compagnie En Cours.
En 2021, il est accueilli en résidence d’écriture à La Madeleine – scène conventionnée – pour développer Grosso Modo La Bombe (joué sur les places de Chennegy et de Troyes), Théâtre et Utopie : transmettre l’impossible (performance présentée à La Madeleine) et La fête de la fin, créée au Théâtre Gérard Philipe – Centre Dramatique National de Saint-Denis – en mai 2023.
Parallèlement à son travail de création, il est assistant à la mise en scène de Patrick Pineau pour Les Hortensias de Mohamed Rouabhi (2021), puis de Julia Vidit en 2024 pour Quatrième A de Guillaume Cayet, créée au Centre Dramatique National de Nancy.
Chad Colson poursuit également son travail de comédien, notamment aux côtés de Luc Lémonon dans Le Petit Prince (créé en 2022), et dans ses projets en cours de création.
Astrid Jourdain a été formée en Arts Plastiques et en Arts Appliqués, principalement en Design de Mode, Textile et Environnement et en Illustration, notamment aux Ateliers de Sèvres et à l’Académie des Beaux-arts de Bruxelles. Ces différents cursus lui ont permis de développer sa sensibilité graphique, son approche de la matière, de la surface et du matériau. Son travail est aujourd’hui essentiellement onirique. Elle développe principalement des créations graphiques donnant à voir des univers peuplés de créatures et de végétations fantasmagoriques, mi-réelles et mi-imaginaires, que l’on reconnaît sans pouvoir toutefois les contextualiser dans un univers tangible. L’être humain reste au centre des préoccupations de l’artiste, qui s’interroge sur le devenir de l’homme, sa place dans le monde, les codes de construction de l’identité, etc. Ce hors champ est l’élément moteur de ses recherches et créations puisque chaque suite d’images porte un regard critique sur la société et le monde qui nous entoure, sous couvert d’un monde imaginaire auquel il nous est, a priori, difficile de nous identifier. Astrid Jourdain nous fait donc voyager à travers ses dessins, afin de mieux nous confronter à notre réalité, qu’elle dévoile sous une forme à l’apparence imaginaire, mais dont l’essence est enracinée dans notre quotidien.
Musicologue diplômé du CNSMD de Paris, Tristan Labouret est critique musical et rédacteur en chef du magazine en ligne Bachtrack depuis 2018. Il multiplie par ailleurs les activités mêlant recherche et transmission, collaborant avec de nombreuses institutions en tant que rédacteur, producteur radio, médiateur, conférencier ou formateur. Cherchant toujours à associer érudition et imagination, il élabore en 2020 la trame dramaturgique du projet Beethoven, si tu nous entends de La Symphonie de Poche, présenté à la Philharmonie de Paris et salué par la critique. Grand amateur de l’atmosphère si particulière des festivals, il travaille régulièrement au Printemps des Arts de Monte-Carlo, au Festival de Pâques et à l’Août musical de Deauville, au Just Classik Festival à Troyes, à Albi pour Tons Voisins. Une relation privilégiée se noue également avec l’Orchestre national d’Île-de-France pour lequel il conçoit depuis 2019 des concerts adressés aux lycéens. Ses médiations ont pris un tournant numérique avec la pandémie de Covid-19 : présentateur et auteur de nombreux programmes musicaux pour la plateforme ONDIF live !, il a co-fondé en avril 2022 la plateforme b•concerts dont il est directeur des contenus.